PTC System dans le domaine des déchets plastiques
Procédé
PowerPlast
Le traitement des filets de pêche en France
![]() Filet de pêche |
![]() Casier de pêche |
![]() Alèze de chalut |
Les
engins
de
pêche
(EP)
sont
indispensables
pour
permettre
l'activité
de
pêche,
mais
il
est
important
qu'ils
soient
gérés
lorsqu'ils
sont
usagés.
Malgré
la
lucidité
des
professionnels
sur
le
besoin
d'une
bonne
gestion
de
ces
engins
de
pêche
usagés
(EPU),
l'absence
de
moyens
technique
et
financier
bloque
souvent
cette
bonne
gestion.
PECHPROPRE
a
pour
but
d'apporter
des
solutions
pour
permettre
d'améliorer
les
pratiques.
Voir
le
rapport
détaillé
D'un point de vue légal :
-
D'une part, le détenteur d'un produit en fin de vie est responsable de la gestion de son déchet.
-
D'autre part, le producteur par le biais de la Responsabilité Élargie du Producteur (REP) doit assurer la fin de vie du produit qu'il a mis en marché.
Il est aussi fait état d'un objectif Zéro déchet enfoui en 2025 dans la Feuille de Route de l'économie circulaire.
Pour
rappel,
le
gisement
en
métropole
est
estimé
à
1
200
T
d'EPU
par
an
(800
T
de
filets
fins
et
400
T
de
chaluts).
Le
marché
est
divisé
entre
3
principaux
vendeurs
de
filets
fins
et
1
fabricant
majeur
de
chaluts.
La
mise
en
marché
des
EPU
se
fait
essentiellement
par
le
biais
des
coopératives
maritimes.
Voir
réunion
COPIL-PECHPROPRE
DU
11/09/2018
Selon
Bruxelles,
le
matériel
de
pêche
contenant
des
matières
plastiques
représente
27%
des
déchets
marins
retrouvés
sur
les
plages
européennes.
Il
est
ainsi
prévu
une
filière
à
responsabilité
élargie
des
producteurs
(REP)
en
Europe
pour
le
matériel
de
pêche.
Si
des
solutions
commencent
a
émerger
pour
réduire
cette
pollution,
comme
la
fabrication
de
filets
biodégradables
ou
compostables,
nombreux
sont
aussi
les
projets
visant
à
recycler
les
filets
usagés.
Une
filière
de
valorisation
des
filets
usagés
existe
déjà
avec
certains
ports
français
mais
faisant
intervenir
des
entreprises
extérieures
à
la
France
(recycleurs)
notamment
en
Italie
et
Espagne.
Le
retour
d'expérience
des
gestionnaires
de
ces
ports
précurseurs
dans
la
mise
en
place
d'un
dispositif
de
collecte
et
de
stockage
des
filets
usagés
est
intéressant
pour
le
développer
plus
largement
à
d'autres
engins
de
pêche,
dans
d'autres
ports
de
pêche,
et
surtout
pour
la
préparation
de
la
mise
en
oeuvre
d'une
filière
nationale
pérenne.
Néanmoins
la
mise
en
place
en
France
d'une
filière
de
valorisation
de
la
collecte
jusqu'au
recyclage
du
déchet
devra
lever
certains
obstacles
principalement
liés
à
la
compétitivité
des
entreprises
de
recyclage.
L'idée
est
de
regrouper
toutes
ces
initiatives
locales
pour
créer
une
filière
nationale
pour
broyer
et
réduire
les
filets,
nettoyés
et
triés
par
couleurs,
en
fibres
de
quelques
centimètres.
Néanmoins
la
mise
en
place
en
France
d'une
filière
de
valorisation
de
la
collecte
jusqu'au
recyclage
du
déchet
devra
lever
certains
obstacles
principalement
liés
à
la
compétitivité
des
entreprises
de
recyclage.
Actualité 2020
Voir
l'étude.
Ce
projet
de
18
mois,
financé
par
l’Agence
de
la
Transition
(ADEME),
le
Ministère
de
la
Transition
Ecologique
et
Solidaire
(MTES)
et
le
Ministère
de
l’Agriculture
et
de
l’Alimentation
(MAA)
a
eu
deux
objectifs
principaux
:
-
Mettre en place un atelier relatif à la gestion des Engins de Pêche Usagés (EPU) regroupant les différents porteurs de projets territoriaux -
Réfléchir, de manière opérationnelle, à la mise en place d’une filière volontaire nationale à responsabilité partagée de gestion (collecte et de traitement) des EPU en se focalisant dans un premier temps sur les filets en polyamide (PA)
La
loi
sur
l'économie
circulaire
votée
en
février
2020
pourrait
y
remédier.
D'un
coût
de
plusieurs
dizaines
de
milliers
d'euros,
des
broyeuses
pourraient
La
récupération
et
le
recyclage
des
filets
de
pêche
réformés
ainsi
que
des
plastiques
marins
est
devenu
l'objectif
n°
1
de
l'association.
Un
des
défis
majeurs
de
Net
Sea
est
d'atteindre
un
taux
de
100
%
de
recyclage
(ou
de
réemploi)
des
déchets
marins
récupérés.
Mêlant
sensibilisation,
collecte,
valorisation
et
recyclage,
le
projet
Net
Sea
a
pour
objectif
de
trouver
une
solution
à
la
problématique
grandissante
du
plastique
marin.
S'appuyant
sur
les
compétences
de
notre
équipe
de
15
bénévoles,
le
projet
Net
Sea
mêle
les
activités
de
plongée,
d'expertise
scientifique,
de
collecte,
de
recyclage,
de
valorisation
et
de
sensibilisation.
Ainsi,
les
déchets
marins
collectés
seront
recyclés
en
une
gamme
de
produits
dédiés
notamment
aux
activités
maritimes,
professionnelles
ou
amateures.
La
création
de
ces
objets
en
plastique
recyclé
doit
permettre
la
mise
en
place
d'une
économie
circulaire
et
soutenir
localement
les
professionnels
de
la
pêche
aux
petits
métiers.
Afin
d'établir
et
de
mettre
en
place
les
solutions
de
demain
à
partir
d'une
gestion
commune
des
déchets
marins,
le
projet
Net
Sea
intègre
l'ensemble
des
acteurs,
gestionnaires,
collectivités,
et
professionnels
de
la
mer.
Le
projet
aspire
à
s'étendre
sur
l'intégralité
de
la
façade
méditerranéenne
française.
Il
est
à
noter
que
cet
EPB
sera
environ
3
fois
plus
coûteux
que
l'engin
traditionnel
non
biodégradable.
A
quelques
jours
de
la
Journée
mondiale
des
océans
(le
8
juin
2020),
le
projet
bénéficie
ainsi
:
-
D'un soutien institutionnel et réglementaire, avec la loi anti-gaspillage et pour l'économie circulaire -
De soutiens financiers avec l'accompagnement du Crédit Agricole Seine Normandie, et la demande d'attribution de fonds Fecamp via l'agglomération de Fécamp -
D'un soutien opérationnel, grâce à l'étude de gisement à venir par le SMEL (Synergie Mer et Littoral) et ses partenaires Fil & Fab, la Fédération des entreprises d'insertion et l'association Coopération Maritime
-
La CCI Seine Estuaire, gestionnaire du port de Fécamp, -
la Ville du Havre, -
la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole, -
le Département de la Seine-Maritime -
l'Ademe, -
la DIRECCTE, -
Actif ESS, -
le CREC (Comité Régional Economie Circulaire), -
l'association SynerZIP-LH, -
Caux Seine Développement.
Après
la
réunion,
Le
Havre
Seine
Développement
a
proposé
une
visite
opérationnelle
du
port
de
pêche
du
Havre,
pour
être
en
phase
avec
la
réalité
du
terrain.
L'agence
de
développement
économique
présentera
un
1er
bilan
de
sa
démarche
pour
la
création
d'une
filière
recyclage
de
filets
de
pêche
sur
son
territoire,
suite
au
groupe
de
travail
réuni
début
janvier
et
comprenant
le
syndicat
mixte
Synergie
Mer
et
Littoral,
spécialisé
dans
la
recherche
et
le
développement,
l'agglomération
et
le
port
de
Fécamp,
l'association
SynerZIP-LH,
Caux
Seine
Développement,
la
coopération
maritime
Pechpropre,
la
fédération
des
entreprises
d'insertion
en
Normandie
et
la
société
Fil
&
Fab.
Cette
6e
rencontre
est
ainsi
axée
sur
la
mise
en
œuvre
d'une
filière
de
valorisation
des
engins
de
pêche
usagés
et
notamment
les
filets
de
pêche
en
polyamide.
02
76
40
23
20
ou
par
email
:
t.bouchet@lehavreseinedev.com
Dans ce tour d'horizon nous constatons que la seule filière de valorisation est réservée aux filets légers Nylon avec le projet principal Fil & Fab pour en faire des pièces moulées.
Force est de constater que la quasi totalité du matériel de pêche français est soit incinéré, soit enfoui, ou soit envoyé à l'étranger une fois arrivés en fin de vie, après six à douze mois d'utilisation.
Le
moment
est
venu
pour
nous
de
proposer
notre
procédé
PTC
System
-
PowerPlast
en
association
pour
piloter
cette
filière
française
voire
européenne
de
traitement
des
filets
de
pêche
et
autres
engins
de
pêche
usagés.
Ce
tour
d'horizon
port
par
port
vient
en
complément
de
l'étude
Ademe-Projet
PechPropre
pour
la
Coopération
Maritime
-
Filets, alèzes de chalut et casiers utilisés en France
-
Les déchets sur 60 ports par régions en France
-
Les comptes rendus de réunions COPIL-PECHPROPRE (2016-2018)
-
Documents divers